Le genre du journal intime : le cas d'Annie Ernaux et son ouvrage "Se perdre"
Ikusi/ Ireki
Data
2020-11-20Egilea
Del Río Ilincheta, Orreaga
Laburpena
Ce travail a comme but l’analyse de Se perdre d’Annie Ernaux en tant que représentant
d’une nouvelle forme du journal intime. Nous allons analyser quelles sont les
caractéristiques spéciales de cette oeuvre. Donc, d’abord, nous mettrons en contexte le
genre du journal intime, pour cela nous expliquerons qu’est-ce que le journal intime en
utilisant sa définition, ses caractéristiques et son évolution en France, depuis sa
naissance jusqu’à nos jours. Ensuite, nous aborderons le lien entre le parcours littéraire
de l’auteure et sa biographie. De cette façon, nous évoquerons les livres le plus
remarquables, ainsi que les thématiques qui marquent sa bibliographie. En plus, étant
donné que Se perdre n’est pas le seul journal que l’auteure a publié, nous étudierons
quelle est la place de ce journal dans l’ensemble de ses oeuvres qui portent sur ce genre.
Dans la partie suivante, nous analyserons Se perdre . D’un côté, nous distinguerons
quelles sont les caractéristiques spécifiques de ce livre qui le rendent différent. De
l’autre, après avoir exposé ses propriétés, nous allons faire une comparaison avec
Passion simple , oeuvre qui raconte la même histoire mais qui appartient à un autre genre
différent. En effet, le changement de caractéristiques de ce dernier ouvrage conditionne
complètement la représentation de quelques éléments comme la perception du monde
extérieur ou la figure de la femme. Donc, on verra que les caractéristiques de Se perdre
dépendent des caractéristiques générales du journal intime et aussi de l’histoire
racontée.
Enfin, grâce aux informations évoquées dans les parties précédentes, nous pourrons tirer
nos conclusions et mettre en relief les raisons qui rendent Se perdre un journal
contemporain différent. De cette façon, nous pourrons affirmer que Se perdre est un
journal intime qui ouvre une nouvelle voie dans l’écriture féministe à cause non
seulement de sa forme, mais aussi par la décision de sa publication de la part d’Annie
Ernaux.